1999

Sculpter l'ombre

photo sculpter l'ombre

Pour la Bâtie, Festival de Genève

Chorégraphe Laura Tanner | Danseurs Mena Avolio, Marc Berthon, Mariene Grade, Diana Lambert, Adrian Rusmali, Laura Tanner | Scénographe, Photo Jesus Moreno | Eclairagiste Marc Gaillard | Costumières Laura Tanner | Compositeur Christian Oestreicher | Musique enregistrée par : François Berthet: lecture, Christophe Chambet : basse, Christophe Leu: guitares, Jean-Bruno Meier: percussions, Christian Oestreicher : piano électrique et guitare, Benoît Willmann: clarinettes basses, François Zmirou: voix. | Administration Diane Baud

" A peine assis, l'étonnement nous prend. En face de nous, de l'autre côté de la scène, sur des gradins comme en un miroir, un autre public. Au milieu, la scène est un sobre et magnifique carré de lignes de sable qu'un râteau aurait dessinées. L'inclinaison de l'ombre accentue les crêtes sablonneuses ou, plus tard, les efface. C'est alors qu'une femme se glisse dans la pénombre et , tenant à la main des talons aiguilles dorés, d'un pas mesuré, marche sur le périmètre de la scène dans le sens inverse de celui d'une horloge; La femme qui poursuit sa marche n'est autre que Laura Tanner. Et c'est sans doute la chose la plus remarquable dans ce jeu de contrastes que cette progression inlassable de la chorégraphe jusqu'au bout de la pièce. Dans ce compte à rebours, on scrute alors avec passion chaque changement de ce visage, de ce regard qui tantôt vaguement sourit et tantôt se renferme. C'est comme si la pièce se créait au fur et à mesure des ombres sculptées de sa pensée. "

Lisa De Rycke / Journal Le Temps


" Il faut se vider de toute intention pour être fasciné. Fasciné par cette transposition de ";L'éloge de l'ombre"; de l'écrivain Junichito Tanizaki, qui place la beauté loin derrière l'obscur. Fasciné par cette évocation de la jouissance éprouvée par les buveurs de thé lorsque la théière se met à chanter. "

Jacques Nicola / Journal Le Courrier


" Curieusement, les précèdents spectacles de la chorégraphe genevoise obéissaient davantage à ce qu'on croit pouvoir attendre d'une inspiration extême-orientale. Par son exubérance et son animation, "Sculpter l'ombre"; déconcerte et ravit;Une pièce à voir, et sans doute à revoir, pour mieux comprendre les repères placés par Laura Tanner le long de son chemin ombragé."

Benjamin Chaix / Journal La Tribune

Avec le soutien de: La Bâtie Festival, Département des Affaires Culturelles de la Ville de Genève, Département de l'Instruction Publique de l'Etat de Genève, Loterie Romande, Pro Helvetia, Fondation Stanley Thomas Johnson, Fondation Nestlé pour l'art, la banque Pictet & Cie.