2005

Mama Rose

mama rose
Chorégraphe Laura Tanner | Interprétation Diana Lambert | Musique Archie Shepp | Bande Sonore Christian Oestreicher | Scénographe, Photo Jesus Moreno | Eclairagiste Marc Gaillard | Costumières Laura Tanner, Remedios Rodriguez | Administration Nicholas Palffy

"Tout séduit à ce moment du spectacle: et le saxophone d'Archie Shepp, porte-étendard de la cause noire américaine, et la danseuse.On entend le légendaire I HAVE A DREAM de Martin Luther King et on est saisi. MAMA ROSE est une intrusion fascinée dans l'Amérique des années 60.

"La chorégraphe a voulu restituer leurs bruits et leurs fureurs: la bande sonore mêle discours et standars, des images d'actualités déferlent. Ce travail a sa force. Et Diana Lambert touche juste, lorsqu'elle s'expose en lignes brisées."

Alexandre Demidoff, Le Temps, jeudi 24 mars 2005


"une heure de plaisir à ne pas manquer, qui scelle la fructueuse collaboration entre une chorégraphe et son interprète. D'une courte pièce présentée lors de la Fête de la musique, MAMA ROSE est devenu un beau spectacle d'un peu plus d'une heure, avec un décor de Jesus Moreno et des lumières de Marc Gaillard. Diana Lambert en est toujours l'unique interprète, belle jeune femme pour laquelle Laura Tanner a bâti une suite de solos inspirés par la somptueuse musique d'Archie Shepp et la lutte contre la discrimination raciale."

Benjamin Chaix, La Tribune de Genève, samedi 19 mars 2005


"Sur les titres du saxophoniste Archie Shepp, Diana Lambert livre un solo qui, dans la lenteur et une apparente douceur, revient sur les luttes de la communauté noire pour l'égalité.

Diana Lambert accomplit le plus souvent des mouvements étirés, comme s'il s'agissait de tester la résistance du corps ou d'exprimer dans la répétition de certaines combinaisons, la part d'obstination nécessaire à toute contestation.

Sa beauté de madone et sa présence sans complaisance retiennent toute l'attention de spectateur. Quand elle se plante face au public pour se livrer à une sorte de ballet de poings, les mains gantées de noir, sa propre concentration guide celle de ses vis à vis."

Marie-Pierre Genecand, Le Courrier, samedi 19 mars 2005

Avec le soutien de: Département des Affaires Culturelles de la Ville de Genève, Département de l'Instruction Publique de l'Etat de Genève, Loterie Romande, Fondation Stanley Thomas Johnson, Fonds Mécénat des SIG.